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LA CRISE

Vite, vite, vite, la journée commence à un train d’enfer. Ce matin, maman est très pressée et Samuel ne comprend rien à cette précipitation. Il veut tout simplement jouer avec Nam son toutou tigre. « Va laver tes rôties, tes dents vont refroidir »… Les paroles de maman sont incompréhensibles aux oreilles de Samuel. Nam s’amuse follement alors que Maman bouscule tout et que Samuel crie à tue-tête. Ça suffit ! La crise éclate ! Des griffes poussent aux mains de maman et elle rapetisse à vue d’œil alors que son garçon chéri se transforme en un énorme tigre féroce. À bout de souffle, sa chambre sens dessus dessous, Samuel prend conscience de la place qu’occupe son tigre dans sa vie. Cachés sous son lit, tous les deux cherchent une solution. En imaginant l’histoire mythologique d’une déesse des colères et d’un chasseur de tigres, ils vont découvrir ensemble un nouveau terrain d’entente.

Cette pièce de théâtre traite de la perte de contrôle chez l’enfant et l’adulte. La crise est un événement court et intense. Très présente chez le jeune enfant, qui doit apprendre à se contrôler et à se responsabiliser face à sa colère, la crise est une force qu’il croit extérieure à lui. C’est un thème très riche pour le théâtre d’ombres et de marionnettes parce qu’il permet “d’imager ” toutes les transformations physiques et psychologiques des personnages.

Samuel

C’est une marionnette. Un petit garçon de 5 ans très vif, rieur, coquin et explosif. Il est l’amour de sa maman, mais son enfer aussi parfois. Il adore son tigre imaginaire.

Nam

C’est une marionnette, lui aussi. C’est le tigre de Samuel. Il est représenté soit par un sac à dos toutou que Samuel accroche à ses épaules soit par un gros tigre de taille presque réelle, trois fois plus gros que Samuel. Dès que Samuel est frustré, Nam grossit. Il personnifie sa colère. Nam sait qu’il peut rugir tant qu’il le veut, ce n’est pas lui qui se fait chicaner.

La maman

Ce personnage est interprété par une comédienne. Le papa n’est pas à la maison au moment de l’histoire, il est déjà parti travailler. La maman a un travail qu’elle aime et pour lequel elle ne peut arriver en retard ce matin-là. Elle ne vit pas dans la même réalité que son fiston. Elle ne voit pas Nam, mais elle sait qu’il existe parce que son fils lui en parle souvent. Lorsqu’elle se fâche, une queue et des griffes de tigre commencent à pousser et lorsqu’elle est dépassée par la crise de son fils, elle rapetisse à vue d’œil et devient alors une toute petite marionnette à tringle.

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Texte et mise en scène : Hélène Ducharme

Distribution : Manon ArsenaultStéphan Côté et Marie-Christine Lê-Huu

Marionnettes : Jean CummingsSylvain RacineClaude Rodrigue

Musique originale : Michel Montreuil

Éclairages : Michel Saint-Amand

Marionnettes d’ombres : Jean Cummings

Scénographie et accessoires : Marc-André Coulombe

Costumes : Diane Lavoie

Couturières : Sylvie BeaudoinCatherine Lemieux-Boyer

Confection des perruques : Serge Deslauriers

Maquillage : Josée Pellerin

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